dimanche 7 juin 2020

Nicodeme...



Cette rencontre entre Nicodème et Jésus pose un peu la question :
Si c’était à refaire, qu’est-ce que tu ferais de ta vie ?
Est-ce que tu ferais les choses un peu autrement ou complètement autrement ?
Si c’était à refaire, qu’est-ce que tu changerais ?
Si c’était à refaire... ?

Si seulement je pouvais renaître et revivre ma vie : changer le cours des choses, réparer mes erreurs, rattraper le temps perdu, sauver une situation ou profiter plus d’une personne.


Naître de nouveau, c’est naître à Dieu. C’est naître en Jésus-Christ.
C’est réaliser que ce Jésus en croix , ce n’est pas une idole religieuse, ce n’est pas une image pieuse, ce n’est pas un symbole religieux.
Non, cet humain sur sa croix, c’est comme si c’était moi : chaque deuil, chaque fiasco, chaque problème sans solution, chaque abandon, chaque colère, chaque désespoir, c’est une croix plantée dans ma vie. Avec moi dessus, avec lui dessus.

Naître d’en haut, naître de nouveau c’est cette grâce qui t’est faite de t’identifier à cet homme et de l’aimer pour ça.
Tant que je suis plein de mon savoir, comme Nicodème, tant que je suis plein de mes catéchismes en tous genres, tant que je suis plein de mes théories toute faites, tant que je suis assis sur mes certitudes, alors je n’ai rien à voir avec cet homme, je n’ai rien à voir avec Dieu.
Le Royaume de Dieu, il est dans cet homme qui n’a pas eu peur de son humanité. On l’a mis en croix Mais son esprit, son souffle c’est désormais le tien, le mien, par le miracle de la foi.
C’est ça renaître. Renaître du ciel. C’est tout miser sur mon humanité que le Christ me donne d’aimer. C’est tout miser sur cette histoire incroyable qu’un jour, un être humain et Dieu n’ont fait qu’un. C’est tout miser sur ce que dit cette croix en face de ma propre vie. C’est interpréter cette croix, comme Paul et les auteurs des évangiles comme le lieu exact de la révélation de Dieu sur terre.
C’est ça naître d’en haut, naître de nouveau.

 Et plus jamais je ne laisserai qui que soit imaginer que la douleur est une absence de Dieu, Non, celui qui me sauve a été mis en croix, pour que plus jamais personne ne se sente jamais abandonner.
Dieu nous aime à en mourir, et il l’a prouvé.
Aujourd’hui encore, ce vent de l’esprit souffle. Si ton espérance s’épuise, alors rappelle-toi, ce vent souffle, tu ne peux arrêter ce vent, il souffle sur toi et en toi.

1 commentaire:

  1. Merci Isabelle, ta prédication est magnifique !!! Merci de nous aider à renaître et à miser toujours plus sur le Christ...

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