mardi 12 novembre 2013

11 novembre 2013 Ville de Mazères (31 Haute Garonne)

http://www.ville-mazeres.fr/Hommage-a-nos-Morts

Hommage à nos Morts.

Mazères a rendu hommage aux Poilus et aux femmes qui ont assumé leurs tâches en leurs absences.
En présence de la communauté Protestante le Père Richard Kalka a célébré la messe d’Hommage aux Morts pour la France accompagné par Madame Isabelle Maurel pasteur de la 11ème Brigade Parachutiste. Un satisfecit au Pasteur qui a magnifiquement agrémenté cette célébration de la magie de sa harpe. 
Après l’office, le cortège s’est formé devant la Mairie. 
Les enfants des établissements scolaires, professeurs, parents d’élèves, drapeaux d’associations, sapeurs-pompiers, élus de la Bastide et des communes voisines, anciens combattants et Mazériens ont rejoint le Monument aux Morts.
 
Devant les portes drapeaux, en présence d’un détachement du 1er R.C.P, de la gendarmerie de Saverdun, et une foule nombreuse, les enfants de l’École Marcel Pagnol ont appelé les noms des 126 mazériens, gravés dans la pierre du monument. 
Après la lecture des différents messages, Monsieur Le Maire a rendu un vibrant et émouvant hommage à l’ensemble des soldats Morts pour la France et à l’action des femmes entre 1914 et 1918.
 
Les écoliers et les collégiens ont déposé des fleurs au pied du monument, suivis par les gerbes des Autorités, au nom du Conseil Municipal, de la Communauté de Communes et des Anciens Combattants. 
Après la sonnerie aux Morts, le "Chœur Macèria" et la musique de la CDC ont interprété à l’unisson l’hymne national, avant un lâché de 12 colombes symbole de Paix.
 
Une cérémonie empreinte de beaucoup d’émotion et de respect qui fait honneur aux élus et à la population.
Pour conclure, quelques lignes de l’éditorial de Monsieur Louis Marette dans "l’Écho de la Bastide" du mois de novembre : 
« …sans oublier que si le 11 novembre est un jour férié, c’est justement pour permettre à nos concitoyens de rendre hommage à nos Morts de toutes les guerres qui ont fait le sacrifice de leur vie pour que nous puissions aujourd’hui vivre libre et en paix. »

lundi 28 janvier 2013

La DEPECHE du MIDI 26 janvier 2013

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/26/1545653-les-aumoniers-et-la-paix-des-cultes.html


Les aumôniers et la paix des cultes 

Le père Étienne et la pasteure Isabelle dans la chapelle qu'ils partagent sur le camp de Deyr Kifa
Le père Étienne et la pasteure Isabelle dans la chapelle qu'ils partagent sur le camp de Deyr Kifa.

Étienne est catholique, Isabelle protestante. Lui est le nouvel aumônier du 1er RHP de Tarbes, elle a bourlingué ses prières jusqu'en Afghanistan. Tout pourrait les séparer et pourtant, ces deux-là font la paire par leur singularité, leur joie de vivre et leur humanité.
C'était au tout début de l'année. En ces périodes où se partagent les vœux et les bonnes résolutions. Au cœur du camp de la Finul, à Naqura, s'est tenue une cérémonie particulière initiée par Isabelle, la pasteure des forces armées françaises : un office interreligieux où ont communié une centaine de personnes, catholiques, protestants, sikhs et musulmans, rassemblés dans un temps de prière commun.
L'initiative pourrait surprendre. Elle s'explique tout naturellement lorsqu'on se penche sur les personnages qui se dissimulent derrière cette première. Isabelle la pasteure, déjà projetée en Afghanistan, nous accueille dans sa chambre dont l'ambiance évoque plus un repère d'ado avec ses posters du Stade toulousain et ses refrains de Coldplay qui résonnent. Des photos de famille, avec son mari et ses trois enfants, trahissent cette douce juvénilité. Il y a seize que cette pasteure, alors en paroisse à Paris, est rentrée dans les rangs. «Tout change, c'est un monde différent, décrit cette Toulousaine pétillante. Ce n'est plus la même logique.»

«L'opération peut être un temps spirituel»

À ses côtés, le parcours du padre est au moins aussi intrigant. Quand on ne le voit pas cavaler lunettes de soleil et biceps saillants autour du camp, difficile de présumer du haut degré de spiritualité qui anime ce diplômé de maths spé. «On m'a proposé de devenir aumônier. Avant, je n'avais pas eu de coup de cœur pour autre chose, raconte ce beau gosse qui prêche désormais au 1er RHP de Tarbes. C'est une double vocation, mais d'abord celle de servir Dieu et l'Église. À force de partager le quotidien des militaires, on fait partie de cette famille.» «C'est parce que je suis pasteure que je porte le treillis, abonde Isabelle, qui donne régulièrement des cours à l'intitulé déroutant : «La Bible pour les nuls». J'y trouve un sens. On apporte l'Évangile dans le monde militaire, tout en étant des vecteurs pour que les gens, ailleurs, aient le souci de leurs soldats.»
S'ils partagent la même chapelle au cœur du camp pour leurs offices, il «faut arriver à faire de la place pour ceux qui ont besoin de parler». Le sport, le foyer, l'ordinaire, même, sont autant de lieux prompts à recueillir les confidences. «Je suis convaincu du bienfait de la parole échangée, de mettre des mots sur des maux, apprécie la pasteure. C'est parfois plus simple dans l'intimité qu'avec ses camarades.» Un accompagnement et un soutien mais pas de jugement moralisateur. «Nous ne sommes pas des psys, coupe le padre. Les soldats reconnaissent en nous une certaine sagesse. On peut aider à discerner, mais on n'apporte pas de diagnostic ni de remède.» Cette proximité impose au duo une disponibilité constante. «Il faut être au milieu d'eux, qu'ils puissent nous tirer par la manche.» Le tout sans animosité ni rivalité entre les paroisses. «On ne parle pas tant de nos chapelles que de ce qui anime nos vies. Il y a de la place pour tout le monde», apaise Étienne. Et qu'importe le résultat : «On se sent utile, nuance Isabelle. Quand bien même ce ne serait pas le cas, la présence de l'Église est au-delà. C'est le signe de l'amour gratuit».
Un message intemporel, humanisé par un duo, non-armé, en phase avec son époque et son univers. Des bergers bienveillants avec leurs ouailles : «La place de la prière est primordiale en opération extérieure. Notre mission première, c'est sans doute de prier pour tous les gens qui nous sont confiés ici…».
La Dépêche du Midi

La DEPECHE du MIDI 28 décembre 2012

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/26/1523218-kader-arif-au-liban-le-noel-aux-armees.html


Kader Arif au Liban : le Noël aux armées

DÉFENSE

Le ministre haut-garonnais a participé à la messe de minuit avec les soldats./Photo Armée. - Tous droits réservés. Copie interdite.
Le ministre haut-garonnais a participé à la messe de minuit avec les soldats./Photo Armée. ()
Le ministre haut-garonnais a participé à la messe de minuit avec les soldats./Photo Armée.









Le ministre des Anciens combattant, Kader Arif, a passé la nuit de Noël avec les soldats français de la Finul basés au Liban. Le reportage de notre envoyé spécial.
Du champagne et du foie gras. Kader Arif, le ministre des Anciens combattants, n'est pas arrivé les mains vides pour réveillonner avec les troupes françaises engagées au Liban dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). De quoi améliorer l'ordinaire pour les 900 militaires français, dont les hommes des régiments de Tarbes et de Montauban, en poste pour six mois.
Arrivé lundi à midi à Beyrouth sous un ciel d'azur et une température estivale, Kader Arif a rejoint le camp de Dayr Kifa dans le sud du pays non loin de Tyr, à une vingtaine de kilomètres de la frontière israélienne. Convoi militaire sous haute sécurité avec voiture blindée. Car ici le danger, diffus, rôde en permanence. Cet été, les déplacements des soldats entre le Sud Liban et Beyrouth ont été brièvement suspendus à la suite d'enlèvements. Déjà, il y a un an, cinq Casques bleus français ont été blessés à Tyr, dans un attentat. «Ici, au moindre incident tout le monde sort la kalach et les quartiers s'embrasent», affirme un membre de la sécurité de l'ambassade de France à Beyrouth.

Tarbes, 3266 kilomètres

Créée en 1978, la Finul a pour objectif de surveiller la frontière entre le Liban et Israël. Comptant 12000 hommes provenant de trente-neuf pays, son rôle a été renforcée depuis 2007 pour faire respecter la résolution 1701 de l'ONU qui a mis fin à la guerre en 2006 et a instauré une force d'interposition entre la frontière israélo-libanaise et le fleuve Litani qui doit faire respecter la cessation des hostilités et coopérer avec l'armée libanaise. Mission à haut risque dans une zone qui abrite des groupes armés liés au Hezbollah.
Après avoir passé en revue les troupes et assisté à la messe de Noël, Kader Arif a participé à la soirée festive avec les soldats. Il faut dire qu'il se trouvait en pays de connaissance. La région Midi-Pyrénées est fortement représentée dans la base de Dayr Kifa. Les soldats des régiments des hussards parachutistes de Tarbes fournissent 300 hommes, et ceux de Montauban une cinquantaine. Enfin, à la tête de l'état-major de la Finul se trouve le général de brigade Hugues Delort Laval qui a des attaches dans les Hautes-Pyrénées. Et comme pour souligner la présence des hommes de ce département, un panneau a été disposé à l'entrée du camp : «Tarbes 3266 kilomètres».
Mais avant que ne débute ce dîner de réveillon, Kader Arif a tenu a exprimer à tous les militaires réunis sous le chapiteau le sens de sa présence parmi eux : «C 'est le devoir de la nation que de soutenir, y compris par ces visites, ceux qui sont loin de chez eux, au service de la France et de la communauté internationale.» Puis le dîner s'est déroulée dans une ambiance surchauffée. Chants des régiments ont alterné avec des prestations sur scène de militaires polynésiens, d'une harpiste toulousaine également aumônier protestant, et le récital d'un groupe de soldats reconvertis pour un soir en chanteurs de rock.


Le ministre tombe la veste
Oubliés les attentats, les patrouilles et le Hezbollah.Le ministe n'a pas boudé son plaisir de se retrouver dans une ambiance aussi festive. Il a rapidement tombé la veste pour entonner quelques refrains, s'intégrant même à une longue tablée de soldats qui interprétaient un chant martial en se tenant par les épaules.
A l'issue de cette soirée, au moment de regagner Beyrouth, Kader Arif expliquait : «J'aime le contact. Je ne m'inscris pas dans l'image d'un ministre qui ne fait que passer. J'ai ressenti une vraie fraternité. Il y avait une ambiance rugby» L'ovalie en terre libanaise, c'était comme la cerise sur la bûche de Noël pour le ministre toulousain qui a déjà retenu sa place pour le prochain Angleterre-France du Tournoi des Six nations...
La Dépêche du Midi