jeudi 30 avril 2020
mercredi 22 avril 2020
Pierre Bayle
Aujourd'hui nous avons rendez-vous avec Pierre BAYLE (1647-1706)
Pierre Bayle(1) est né en Ariège, au Carla-le-Comte(2), où son père était pasteur de l’Eglise Réformée. Il fait ses études à l’Académie (3 )protestante de Puylaurens à partir de 1667. En 1670, il doit s’exiler à Genève. Puis, après un retour en France, il devient professeur à l’Académie protestante de Sedan. Après la fermeture de cette dernière en 1681, il s’exile aux Provinces-Unies(4) et devient professeur de philosophie et d’histoire à l’Ecole Illustre de Rotterdam.
Pierre Bayle est un esprit critique, sceptique, philosophique. En cela il est un précurseur du siècle des Lumières. Il combat les superstitions, la crédulité populaire et l’idolâtrie (« Pensées diverses sur la Comète » 1682). Il demande la liberté de conscience pour tous, juifs, musulmans, y compris les athées et plaide pour les droits de la conscience à l’égard du pouvoir (« Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Christ : Contrains-les d’entrer… » 1686-1687). Il est un promoteur infatigable de la tolérance et du pluralisme religieux.
Il est un ardent défenseur du protestantisme (« Critique générale de l’histoire du calvinisme du Père Maimbourg » 1682, ou « Ce que c’est que la France toute catholique sous le règne de Louis le Grand » 1686).
De 1684 à 1687, il crée et publie une revue qui sera diffusée dans toute l’Europe : « Nouvelles de la République des Lettres ».
Enfin son œuvre majeure demeure son « Dictionnaire historique et critique » (1696-1697), ouvrage d’une densité considérable, annonciatrice de l’Encyclopédie du XVIIIe siècle. Ce « Dictionnaire » a eu un énorme succès et a exercé une influence considérable sur les philosophes du XVIIIe au premier rang desquels, Voltaire.
Pierre Bayle est mort en exil le 28 décembre 1706 à Rotterdam.
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1- Portrait de Pierre Bayle sur un timbre-poste paru en 2006
2- Actuellement Carla-Bayle avec un musée consacré à Pierre Bayle
3- Académie : université de l’époque
4 -Nom donné à la partie septentrionale des Pays-Bas de 1579 à 1795
Pierre Bayle(1) est né en Ariège, au Carla-le-Comte(2), où son père était pasteur de l’Eglise Réformée. Il fait ses études à l’Académie (3 )protestante de Puylaurens à partir de 1667. En 1670, il doit s’exiler à Genève. Puis, après un retour en France, il devient professeur à l’Académie protestante de Sedan. Après la fermeture de cette dernière en 1681, il s’exile aux Provinces-Unies(4) et devient professeur de philosophie et d’histoire à l’Ecole Illustre de Rotterdam.
Pierre Bayle est un esprit critique, sceptique, philosophique. En cela il est un précurseur du siècle des Lumières. Il combat les superstitions, la crédulité populaire et l’idolâtrie (« Pensées diverses sur la Comète » 1682). Il demande la liberté de conscience pour tous, juifs, musulmans, y compris les athées et plaide pour les droits de la conscience à l’égard du pouvoir (« Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Christ : Contrains-les d’entrer… » 1686-1687). Il est un promoteur infatigable de la tolérance et du pluralisme religieux.
Il est un ardent défenseur du protestantisme (« Critique générale de l’histoire du calvinisme du Père Maimbourg » 1682, ou « Ce que c’est que la France toute catholique sous le règne de Louis le Grand » 1686).
De 1684 à 1687, il crée et publie une revue qui sera diffusée dans toute l’Europe : « Nouvelles de la République des Lettres ».
Enfin son œuvre majeure demeure son « Dictionnaire historique et critique » (1696-1697), ouvrage d’une densité considérable, annonciatrice de l’Encyclopédie du XVIIIe siècle. Ce « Dictionnaire » a eu un énorme succès et a exercé une influence considérable sur les philosophes du XVIIIe au premier rang desquels, Voltaire.
Pierre Bayle est mort en exil le 28 décembre 1706 à Rotterdam.
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1- Portrait de Pierre Bayle sur un timbre-poste paru en 2006
2- Actuellement Carla-Bayle avec un musée consacré à Pierre Bayle
3- Académie : université de l’époque
4 -Nom donné à la partie septentrionale des Pays-Bas de 1579 à 1795
mercredi 15 avril 2020
Culture générale
] Aujourd'hui nous avons rendez-vous avec GASPARD DE COLIGNY Seigneur de Châtillon (1519 - 1572)
Il est né catholique, d’un père Maréchal de France. Il a deux frères devenus célèbres : Odet de Châtillon, cardinal passé à la Réforme en 1562 et François d’Andelot, chef de guerre huguenot1.
Gaspard entame une carrière militaire sous François Ier. Colonel général d’infanterie en 1551, il devient gouverneur de la Picardie puis est nommé Amiral de France en 1552. Fait prisonnier à la bataille de Saint Quentin2, il se convertit à la foi réformée pendant sa captivité.
Après sa libération il assure à la régente, Catherine de Médicis, le soutien de plus de 2000 communautés réformées en échange de la liberté de culte à la suite du Colloque de Poissy (Sept/Oct 1561)3.
Avec Condé, il prend la tête du parti protestant lors des trois premières guerres de religion4. Battu lors des batailles de Jarnac et de Moncontour5 (1569), il remporte celle d’Arnay le Duc6 (1570) et devient chef des protestants après l’assassinat de Condé à Jarnac. Il obtient l’Edit de Saint Germain7 en août 1570.
Il plaide auprès du roi pour une guerre ouverte contre l’Espagne en soutien des calvinistes des Provinces Unies hollandaises
Il est victime d’un attentat le 22 août 1572, fomenté par le clan des Guise, et, dans la nuit du 23 au 24 août, nuit de la Saint Barthélémy, il est assassiné.
Il est né catholique, d’un père Maréchal de France. Il a deux frères devenus célèbres : Odet de Châtillon, cardinal passé à la Réforme en 1562 et François d’Andelot, chef de guerre huguenot1.
Gaspard entame une carrière militaire sous François Ier. Colonel général d’infanterie en 1551, il devient gouverneur de la Picardie puis est nommé Amiral de France en 1552. Fait prisonnier à la bataille de Saint Quentin2, il se convertit à la foi réformée pendant sa captivité.
Après sa libération il assure à la régente, Catherine de Médicis, le soutien de plus de 2000 communautés réformées en échange de la liberté de culte à la suite du Colloque de Poissy (Sept/Oct 1561)3.
Avec Condé, il prend la tête du parti protestant lors des trois premières guerres de religion4. Battu lors des batailles de Jarnac et de Moncontour5 (1569), il remporte celle d’Arnay le Duc6 (1570) et devient chef des protestants après l’assassinat de Condé à Jarnac. Il obtient l’Edit de Saint Germain7 en août 1570.
Il plaide auprès du roi pour une guerre ouverte contre l’Espagne en soutien des calvinistes des Provinces Unies hollandaises
Il est victime d’un attentat le 22 août 1572, fomenté par le clan des Guise, et, dans la nuit du 23 au 24 août, nuit de la Saint Barthélémy, il est assassiné.
mercredi 8 avril 2020
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