« Pierre sortit et pleura
amèrement » Matthieu 26,75
Le vendredi saint de Pierre, sa
descente aux enfers, commence au chant du coq. Il doit reconnaître qu’il n’a
pas su, qu’il n’a pas pu tenir ses engagements. Il n’a pas osé dire, devant
tous ces visages menaçants, qu’il connaissait Jésus, qu’il l’aimait qu’il était
son disciple. Pierre a eu peur ; Il a voulu sauver sa peau. Il n’a pas été
un héros ;
L’amertume s’installe ;
Pierre se sent minable ;
Il n’est pas à la hauteur. Les
reproches se font légion. Il entend déjà sa famille lui reprocher d’avoir tout
quitté pour ce Jésus qui va finir comme un brigand ;
Pendant que Jésus comparaît devant
le tribunal religieux, Pierre comparaît devant le tribunal de sa conscience.
Déçu lui-même, il entre en dépression.
La mort s’installe : celle de
son plus cher ami, celle de ses illusions, celle de ses idéaux. Tout s’écroule.
A l’intérieur de Pierre, il n’y a pas grand-chose qui tient debout. Il a trahi
Jésus, comme Judas ; il a abandonné Jésus, comme les autres. Il n’a plus que
ses yeux pour pleurer.
PRIERE
Seigneur, au
secours je m’enfonce.
Tout ce qui fondait
ma sécurité, ma joie de vivre
Se dérobe sous
mes pieds.
Je coule, je me
noie.
Tends-moi la
main Seigneur !
Ma propre
misère m’engloutit
J’aimerais
disparaître.
Il n’y a que ta
main pour me tenir à flots ;
Dis seulement
une parole et je serai debout !
Merci pour ces méditations qui nous présentent un Pierre qui nous ressemble tellement dans nos peurs, nos hésitations... Comme lui, entraidons-nous à progresser dans l'humilité et la foi, pour vivre debout! Brigitte
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