Cette
rencontre entre Nicodème et Jésus pose un peu la question :
Si
c’était à refaire, qu’est-ce que tu ferais de ta vie ?
Est-ce
que tu ferais les choses un peu autrement ou complètement autrement
?
Si
c’était à refaire, qu’est-ce que tu changerais ?
Si
c’était à refaire... ?
Si
seulement je pouvais renaître et revivre ma vie : changer le cours
des choses, réparer mes erreurs, rattraper le temps perdu, sauver
une situation ou profiter plus d’une personne.
Naître
de nouveau, c’est naître à Dieu. C’est naître en Jésus-Christ.
C’est
réaliser que ce Jésus en croix , ce n’est pas une idole
religieuse, ce n’est pas une image pieuse, ce n’est pas un
symbole religieux.
Non,
cet humain sur sa croix, c’est comme si c’était moi : chaque
deuil, chaque fiasco, chaque problème sans solution, chaque abandon,
chaque colère, chaque désespoir, c’est une croix plantée dans ma
vie. Avec moi dessus, avec lui dessus.
Naître
d’en haut, naître de nouveau c’est cette grâce qui t’est
faite de t’identifier à cet homme et de l’aimer pour ça.
Tant
que je suis plein de mon savoir, comme Nicodème, tant que je suis
plein de mes catéchismes en tous genres, tant que je suis plein de
mes théories toute faites, tant que je suis assis sur mes
certitudes, alors je n’ai rien à voir avec cet homme, je n’ai
rien à voir avec Dieu.
Le
Royaume de Dieu, il est dans cet homme qui n’a pas eu peur de son
humanité. On l’a mis en croix Mais son esprit, son souffle c’est
désormais le tien, le mien, par le miracle de la foi.
C’est
ça renaître. Renaître du ciel. C’est tout miser sur mon humanité
que le Christ me donne d’aimer. C’est tout miser sur cette
histoire incroyable qu’un jour, un être humain et Dieu n’ont
fait qu’un. C’est tout miser sur ce que dit cette croix en face
de ma propre vie. C’est interpréter cette croix, comme Paul et les
auteurs des évangiles comme le lieu exact de la révélation de Dieu
sur terre.
C’est
ça naître d’en haut, naître de nouveau.
Et
plus jamais je ne laisserai qui que soit imaginer que la douleur est
une absence de Dieu, Non, celui qui me sauve a été mis en croix,
pour que plus jamais personne ne se sente jamais abandonner.
Dieu
nous aime à en mourir, et il l’a prouvé.
Aujourd’hui
encore, ce vent de l’esprit souffle. Si ton espérance s’épuise,
alors rappelle-toi, ce vent souffle, tu ne peux arrêter ce vent, il
souffle sur toi et en toi.
Merci Isabelle, ta prédication est magnifique !!! Merci de nous aider à renaître et à miser toujours plus sur le Christ...
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