La BP à l'honneur

JOB : Un happy end....

Job 42.10-17 

       happy end : La grâce se partage

Voilà une jolie fin de l’histoire où tout fini bien, où après la réhabilitation morale, Job reçoit la bénédiction matérielle et reçoit la prospérité. Tout se termine par le partage, Job n’est plus seul dans sa misère mais entouré.

La grâce se partage, elle nous ouvre à l’autre et à tous les autres. Elle ne nous renferme pas sur nous-mêmes sur nos avoirs, mais elle s’offre et  nous replace dans notre monde.

Le malheur a fait de Job un homme seul. Le bonheur fait de lui un homme entouré.

Que Dieu nous fasse la grâce de nous apprendre à nous ouvrir aux autres et à partager nos moments de bonheur, et aussi la grâce de pouvoir partager la joie de ceux qui nous entourent. Ce n’est pas une maladie honteuse que d’être heureux en famille, entre amis, en église. On a si ce n’est le devoir, le droit de partager la joie car elle est un cadeau merveilleux.

Prier c'est poser des mots sur nos maux...

Job 42.7-9 ; Psaume 139

 Les trois amis sont mis devant leurs fautes : ils ont parlé de ce qu’ils ne connaissaient pas et se sont trompés. Ils doivent offrir un sacrifice et demander à Job de prier pour eux. Par ce geste ils disent que que le regard de Dieu  sur eux et sur le monde et différent du leur, ils  redonnent à Job son statut devant Dieu. Par ce geste ils se reconnaissent coupables et demandent pardon à Dieu mais aussi à Job.

On ne peut pas être dans la relation à  Dieu sans être aussi dans la relation avec les autres.  La prière suscite parfois  un geste. Il nous faut parfois nous aussi poser un acte, initier une démarche, aller vers l’autre pour accompagner notre démarche vers Dieu. La prière ne nous isole pas dans un cocon individualiste, mais elle nous remet en lien avec nos frères et sœurs dans la foi. Prier ensemble notre Dieu, permet de mettre des  mots pour exprimer nos maux.  

Mon oeil t'a vu !

Job 42.1-6 

                   

Après avoir traversé tant d’épreuves, Job confesse qu’il a vu Dieu, qu’il sait exactement où il est dans sa vie. Jusque-là il savait des choses, il avait appris des choses sur Dieu, mais maintenant c’est une connaissance personnelle, éprouvée, vérifiée, constatée, expérimentée. Il sait que Dieu est à ses côtés même dans les jours éprouvants. Ils ont cheminés ensemble, et c’est maintenant une connaissance réelle, personnelle.

Le discours sur Dieu  c'est une chose, mais traverser les épreuves de la vie avec Dieu  en est une autre. Il a fallu toute cette lutte, toute cette mise en question de son savoir, et puis cette abdication, cette renonciation à la maîtrise des mystères de la vie, à toute mainmise, pour qu’il puisse rencontrer Dieu cœur à cœur.

Pour Job ça s’est passé ainsi, dans le combat et dans les larmes, et pour toi mon frère, ma sœur, sur quel chemin de vie as-tu rencontré  ton Dieu ?